L’incidence de l’AVC (nombre de nouveaux cas par an) est de 2/1000 avec 15% de décès au cours du premier mois et 75% de séquelles. Les AVC représentent la 1ère cause de handicap en France. Seuls 25% des AVC sont en rapport avec une sténose carotidienne.

Symptômes

On distingue deux types de sténoses carotidiennes :

  • Les sténoses carotidiennes asymptomatiques (aucun symptôme) : dépistées chez les patients à facteur de risque d’athérome (tabac, diabète, dyslipidémie, hypertension, hérédité familiale).
  • Les sténoses carotidiennes symptomatiques (ayant entrainé un AVC : hémiplégie, aphasie parfois résolutive, AIT ou accident ischémique transitoire) qui nécessite souvent un traitement en urgence.

Détail de la consultation

Dès que la sténose carotidienne est suspectée, votre médecin vous fera réaliser un échodoppler avec un angiologue pour confirmer ou infirmer le diagnostic.

  • Si la sténose carotidienne est inférieure à 60% : elle ne nécessitera pas d’autre examen, mais la poursuite de la surveillance par un angiologue et un traitement médicamenteux associant un anti-agrégant plaquettaire (aspirine ou clopidogrel) et une statine, ainsi que la correction des facteurs de risque cardiovasculaire.
  • Si la sténose carotidienne est supérieure à 60% : un angioscanner des troncs supra-aortiques ou une angioIRM vous sera prescrit afin de préciser le degré de sténose, sa localisation, l’évaluation des autres axes vasculaires à destinée cérébrale et d’analyser le parenchyme cérébral en vue d’une intervention.

Différents types d’interventions peuvent vous être proposées : Chirurgie carotidienne.

Il existe un bénéfice certain avec des risques opératoires faibles  : 3% (AVC, infarctus du myocarde, hémorragie, infection).

Questions / Réponses

Une sténose carotidienne n’induit pas de symptômes autres que les AVC ou les AIT.

Il est donc important de la dépister par échographie doppler afin d’éviter la survenue d’Accident ischémique cérébral.

Lors du clampage de la carotide, le cerveau est irrigué par l’artère carotide controlatérale et les artères vertébrales ( deux artères qui passent derrière le cou).

Il existe toujours un risque de récidive à distance de l’intervention. D'où l'importance d’un suivi régulier par échographie par un médecin vasculaire. Le traitement médical associé à la correction des facteurs de risque, diminue nettement le risque de récidive.

L’hospitalisation dure entre 3 à 5 jours après l’intervention.

L’intervention est peu douloureuse. La reprise d’une activité normale se fait rapidement. Pour une activité physique, un délai d’environ 10 jours est conseillé.

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