L'hospitalisation

L’hospitalisation se fait la veille ou le jour même de l’intervention. La sortie se fait le plus souvent le lendemain de l'intervention. La durée d’hospitalisation prévue est précisée lors de la consultation chirurgicale. Si possible l'intervention est réalisée en chirurgie ambulatoire.

Avant l’intervention le traitement médical est systématique, débuté et poursuivi, en association avec cette intervention chirurgicale. Il comprend :

  • La lutte contre les facteurs de risque vasculaire (marche régulière, arrêt du tabac, régime alimentaire…) 
  • La prise de médicaments pour contrôler les chiffres tensionnels, le cholestérol (statines), et un éventuel diabète.
  • La mise sous traitement anti-plaquettaire (Aspirine et/ou Clopidogrel).

Ces procédures (mini invasives) sont privilégiées dès que les lésions artérielles sont accessibles à ce type de traitement endovasculaire.

Déroulement de l'intervention

L’intervention est pratiquée au bloc opératoire, sous anesthésie locale ou générale. 

Elle consiste à ponctionner une artère, le plus souvent l'artère fémorale commune au pli de l'aine, afin d’introduire un cathéter permettant de repérer la sténose par injection de produit de contraste iodé. Un autre cathéter, muni à son extrémité d’un ballon gonflable, est ensuite positionné sous contrôle radiologique (rayon X)  au niveau de la sténose, puis gonflé. Dans le cas où le contrôle radiologique n’est pas immédiatement satisfaisant, le chirurgien met en place par le même procédé un ressort métallique (stent) afin de maintenir l’artère « ouverte ». Après avoir retiré le cathéter, l'artère est comprimée manuellement ou fermée par un système de fermeture. 

Un repos strict au lit, décubitus, doit être respecté pendant les premières heures, pour permettre la « cicatrisation » du point de ponction artérielle. 

En dépit de tout le soin apporté, des incidents ou accidents peuvent survenir. Il peut s’agir :

  • Échec par impossibilité de franchir la thrombose avec le cathéter. 
  • Hémorragie par rupture de l’artère, exceptionnelle. Elle peut être stoppée grâce à la mise en place d’une endoprothèse (stent couvert) ou nécessiter une intervention chirurgicale (pontage).
  • Thrombose : L’artère dilatée peut se « boucher ». Ce phénomène peut, le plus souvent, être évité par la mise en place d’un stent.
  • Embolies : La dilatation provoque une « fracture » de la plaque athéromateuse qui peut être responsable de la migration de petits fragments dans les artères du membre inférieur. Habituellement, ces embolies sont minimes et ne demandent pas de traitement spécifique. S’il s’agit d’une embolie importante, le chirurgien peut être amené à réaliser en urgence une désobstruction de l’artère en cause.
  • Hématome au niveau du point de ponction artérielle, favorisé par l’utilisation de traitement anticoagulant et antiagrégant. 
  • Insuffisance rénale et manifestations allergiques (urticaire, œdème, choc cardio-vasculaire) sont exceptionnelles (1 à 3/1000).
  • Re-sténose : L’artère se rétrécit à nouveau sur le site de la dilatation. Cette re-sténose survient en règle générale au cours de la première année et correspond à une exagération du processus de cicatrisation de l’artère. Sa fréquence est variable selon la localisation artérielle, mais elle dépend beaucoup de la suppression des facteurs de risque (tabac).

Questions / Réponses

Dès que les conditions  de sécurité sont réunies, l'intervention est réalisée préférentiellement en ambulatoire. La durée d’hospitalisation est généralement de 1 jour à 3 jours.

Sauf cas particulier, il n’existe pas de contre indication après ce type d’intervention.

 La plupart du temps, la reprise de l’activité se fait le lendemain. 

Prendre RDV
par téléphone ou en ligne

Nous vous invitons à réserver un créneau directement auprès de l'équipe ou bien en ligne via Doctolib.